V.I.E. : Voix, Image, Écriture

En 1983, j’ai été invité à présenter une nouvelle œuvre au Artculture Resource Centre de Toronto, une galerie d’art contemporain. 
Ce fut V.I.E.

Gustave Flaubert 1880-1980 ; Escalier Salammbô

En 1980, j’avais présenté à la Galerie nationale du Canada à Ottawa, dans le cadre de l’exposition Pluralités (1), l’œuvre : « Gustave Flaubert 1880-1980 ; Escalier Salammbô » pour rendre hommage à l’écrivain français à l’occasion du centenaire de sa mort qui coïncidait avec le centenaire du musée.
Pour l'occasion, j'avais présenté un projet qui soulignait l'architecture et l’oralité de l’écriture de Flaubert, élaboré en 4 étapes :
De 1978 à 1980, j'avais retranscrit, à la main, les six principaux ouvrages de Flaubert: Madame Bovary, Salammbô, L'Éducation sentimentale, La Tentation de saint Antoine, Trois Contes et Bouvard et Pécuchet. J'avais utilisé les éditions parues dans Garnier-Flammarion (les initiales de Gustave Flaubert...). Ces retranscriptions manuscrites furent réalisées sur des feuillets ayant les dimensions des manuscrits de Flaubert. Pour cela j'avais, à l'époque, demandé par lettre l'information aux bibliothèques de France où sont déposés ces manuscrits. Une seule m'avait répondu. J'avais donc utilisé un format général pour les six ouvrages.
En parallèle à ce travail de retranscription manuscrite ("recopie" au sens où peut-être l'entendaient Bouvard et Pécuchet...), j'avais compté, pour chacun des ouvrages, le nombre de mots, de phrases et de paragraphes (à la main - nous sommes en 1978-79 et je n'avais pas accès à l'informatique). 
En utilisant ces trois données, j'avais fait construire un escalier correspondant à l'architecture du roman. Soit: le nombre de chapitres donnait le nombre de marches de l'escalier; le nombre de mots la largeur de ladite marche; le nombre de phrases la profondeur et le nombre de paragraphes la hauteur. Ainsi, lorsque le spectateur entrait dans la salle du musée, il trouvait devant lui un immense escalier qui était, véritablement, la mise en espace du texte de Flaubert. L'escalier Salammbô fait quelque 10 mètres de long; près de 4 mètres de hauteur; et 4 mètres de largeur (soit la marche la plus large, le fameux chapitre 7).
Enfin, pour rendre hommage à ce que Flaubert appelait "l'épreuve du gueuloir", j'ai lu à haute voix sur l'escalier correspondant, en public, sans arrêt, et ce pendant 14 heures, le roman Salammbô avec ma retranscription manuscrite du livre. Ainsi, j'ai lu le chapitre 1 sur la marche 1, le chapitre 2 sur la marche 2, et ainsi de suite jusqu'à la fin du 15e chapitre. À la fin, je sautai (dans le vide) en bas de l'escalier. Cette lecture a eu lieu le 9 août 1980. J'avais 24 ans. (2)
À cette époque la voix comme matériau sonore et visuel m’intéressait beaucoup.

Entendre la Castiglione

En 1982, j’ai créé une nouvelle œuvre intitulée Entendre la Castiglione. Une installation sonore et photographique à l’intérieure de laquelle je fis une courte intervention (à l’époque on disait performance). J’y reconstituais, plus ou moins, une séance de photographie telle qu’elle devait se présenter au à la fin du 19’siècle.
L’œuvre fut présentée au Musée des beaux-arts du Canada à l’automne 1982 et à la Kunst Akademie de Berlin en janvier 1983.
Il s’agissait essentiellement de présenter la voix photographiée de la comtesse italienne Virginia Oldoini de Castiglione, née à Florence en 1837 et morte à Paris en 1899, dont on possède plus de 400 photographies et portraits.
En 1982, j’avais publié une note au sujet de la comtesse de Castiglione, remise aux spectateurs avant la performance. À cette époque, il y avait très peu de documents au sujet de cette femme étonnante pourtant méconnue en Amérique.
On me permettra ici de placer cette note (jamais publiée) puisqu’elle présente, en sous-texte, les trois composantes qui seront développées en 1983, dans l’œuvre V.I.E., soit : la voix, l’image et l’écriture ; sujets de nos rencontres à Orléans

La voix photographiée.
Deux états-rencontres sont à la base de l’essai Entendre la Castiglione : l’audition à la radio de la voix du compositeur allemand Johannes Brahms enregistrée sur un cylindre phonographique en 1899 par un collaborateur de Thomas Edison, et la vue d’une photographie de la comtesse de Castiglione dans un livre sur l’écrivain Émile Zola. (3)
Ces deux impressions, aux surfaces fort différentes, ont eu au siècle dernier le privilège de fixer pour nous des sujets de l’Histoire via des matériaux très peu utilisés à cette époque : l’air et la lumière. Liées aux problèmes de la représentation, ces deux données (modelée par la durée : temps d’enregistrement et temps d’exposition) annoncent comme un appel venant de l’au-delà, l’art cinématographique et surtout soulignent et captent de manière évidente les traces fondamentales de tout corps vivant : la voix et son image.
Entendre la Castiglione est donc un essai visuel et biographique qui utilise la voix et la photographie comme traces historiques et politiques. C’est « in fictivo »  l’application pratique d’une intuition :
« Pouvoir photographier la voix d’une femme du siècle dernier, la comtesse de Castiglione, en établissant comme valeur imaginaire l’équation émissive suivante : par l’audition d’une durée de l’air (la voix) et la visibilité d’une même durée x de la lumière (l’image photographique), tenter de publier, par le biais d’un agrandissement photographique et d’un enregistrement amplifié de la voix, une durée qui s’autocommente. » Un geste donc où les parois del’avant-parole rejoignent la tenuité des écoutes ; les relancent éclair après éclair, vocable après silence. Le moment où l’écart s’élague au profit des étrangetés de la mémoire.
Par cette intuition, Entendre la Castiglione, devient une équation humaine où les états d’une inscription de l’identité ne sont plus seulement les signes d’une constitution physique, mais bien l’irradiante volonté de se perpétuer sans permanence.
L’essai ici présenté tente d’offrir au spectateur, sous l’apparence d’une séance de photographie de la Castiglione, les deux « chocs » initiaux ressentis par l’auteur à l’audition d’une voix quasi centenaire et la vue d’une photographie encore plus agée.
Ce choc rencontre s’apparente beaucoup à ce qu’a ressenti le baron Rodolph de Gortz dans le roman Le Château des Carpathes (1892) de Jules Verne. Comme on sait, ce personnage fasciné par la voix de la Stilla (jeune cantatrice italienne qui meurt en enregistrant sa voix sur un cylindre…) réussit è la fin du roman, à retrouver l’image et la voix de la célèbre chanteuse par l’emploi d’un portrait en pied de celle-ci et d’un appareil phonographique ayant enregistré ses derniers airs.
Entre cet épisode de la Stilla du roman de Jules Verne et l’essai Entendre la Castiglione il y a plus qu’une similitude ; il y a le témoignage réciproque puisque la Castiglione elle-même aurait pu lire cette histoire de son vivant. Ainsi faut-il voir ici le commentaire d’une intuition à une autre, d’une découverte à sa poursuite sans fin. Les pulsions de l’impression, l’excitation de multiples et la certitude d’une apparition qui se retrouve par  elle-même ; tout cela dans le but avoué de situer le toujours-vivant d’une donnée de l’Histoire. Entre la voix donnée et la voix rendue, il y a tout le geste public de dé-taire une image ; celle de la Castiglione.

Elle
La comtesse de Castiglione (Virginia OLDOINI, comtesse VERASIS DI) était née à Florence en 1837 et mourut à Paris en 1899. Issue d’une très ancienne famille noble de La Spézia, elle fut mariée en 1855 à un écuyer du Roi de Piedmont VICTOR EMMANUEL 2 (1820-1878) : François de Castiglione (1826-1867).
Pour sa beauté, son charme et son esprit, elle put obtenir immédiatement (à l’âge de seize ans) un des tous premiers rangs à la Cour de Turin où, pour l’admiration ou l’envie de chacun, elle fut la « divina comtessa ».
Cavour (1810-1861), ministre d’État de VICTOR EMMANUEL 2, n’hésita pas à l’employer à des fins politiques et l’envoya à Paris (1856) où elle conquit sans peine le cœur de Napoléon III et fut quelque temps l’une des reines de la capitale française. Elle contribua sans doute à la réalisation de l’alliance Villafranca, se brouilla avec l’Empereur, quitta la France et n’y revint qu’en 1862. Elle tenta ensuite de jouer un rôle politique auprès du duc d’Aumale en soutenant la cause orléaniste (1873) et termina son existence dans la retraite pour ne pas dire dans la réclusion de son appartement de la Place Vendôme. Elle ne sortait la nuit, vêtue entièrement de noire, promenant ses chiens. Les gens l’appelaient : « la folle de la place Vendôme».

Plus loin qu’elle
Lancée « dans le monde » dès l’âge de dix-huit et chargée d’une mission politique de premier ordre pour son pays (sensibiliser Napoléon III à la cause italienne : rêve du Roi Victor-Emmanuel 2 et de Cavour), la Castiglione, très tôt, s’attira les attentions les plus diverses de maints pouvoirs en place à l’époque, dont un très important aux XIX’ siècle : la photographie. 
Se faire photographier à cette époque devait signifier « être arrivé », « être quelqu’un ». C’est le même phénomène aujourd’hui lorsqu’une personne, pour une raison ou une autre, « peut » passer à la télévision.
Or on possède présentement plus de 400 photographies et portraits de la Castiglione ! Cette collection impressionnante de photographies, appartenait au comte Robert de Montesquiou, poète et proche de Marcel Proust… On peut donc imaginer, de par cette accumulation de documents photographiques, que la Castiglione se faisait photographier constamment. On dit même que partout où elle se rendait il devait s’y trouver soit un photographe ou un peintre. De cette conscience de son « passage » et de la beauté « historique » qu’elle incarna, il en résulte une œuvre véritable où la Castiglione par sa parure et son esprit put marquer son époque. Elle est devenue une œuvre, une action.
La photographie est l’essence même de toute l’historicité de la Castiglione. On peut même dire en toute affirmation qu’elle pensait photographie ; et cela dans les salons les plus mondains de la mini société du pouvoir au Second Empire. En ce sens, elle fut, pour reprendre une expression d’aujourd’hui : « une star du jet-set européen au Second Empire. »
En considérant la photographie comme l’écriture de l’instantanéité d’un langage visuel, on peut dire en toute certitude que la Castiglione s’exprimait dans un langage impeccable. Elle parlait son corps avec maîtrise et conscience. Le débit de son image (son maintien) et l’élocution de sa parure (son accent) deviennent ici la syntaxe du corps ; donc une apparence préparée. De ce qui sera dit, seule subsistera la parole photographique du rôle et des suites qu’elle voulait jouer.
Ce rôle (essentiellement politique) n’apparaît pas « explicitement » sur les photographies. À la limite on ne peut y voir que les suites ; des résultantes. C’est plutôt dans son Journal et sa Correspondance (4) (qu’elle entretenait avec toute la mini société en place de l’époque) que s’observe les « préparatifs » visuels, voire intellectuels, de ce rôle. Rédigés entièrement en français, et ce dès l’âge de seize ans jusqu’à la fin de ses jours, le Journal et la Correspondance de la Castiglione sont des documents inestimables pour qui s’intéresse à la psychologie de l’un des premiers modèles de la photographie. Y notant avec soin et exactitude toutes ses rencontres, pensées et théories sur le monde…, la Castiglione préparait ainsi les dispositifs nécessaires devant mener chacune de ses sorties à une réussite totale. Organisant méticuleusement la moindre de ses « apparitions publiques », la Castiglione dessinait elle-même toutes ses robes et concevait des coiffures et maquillages dignes des courants de la mode actuelle les plus provocants (punk, new-wave, etc.). Ainsi chaque apparition publique de la Castiglione déclanchait dans l’opinion des commentaires remarquables. Les témoignages d’époque en font foi et multiplient les descriptions les plus inspirées… Même les journaux du temps (ceux de Paris surtout où elle connut toute sa gloire) s’arrachait à coup d’argent l’exclusivité d’une « description » de la Castiglione.
Mais, au-delà des planifications de l’apparence, la comtesse de Castiglione savait l’importance de ce qu’elle devait faire passer dans ses entretiens politiques. Cavour et ses conseillers bien souvent l’informaient des points qu’elle devait traiter avec l’un ou l’autre des hommes de ou du pouvoir. On sait qu’elle s’entretenait souvent avec l’Empereur Napoléon III et fut sa maîtresse.
La Castiglione, par la parole, la voix, l’image et la photographie, devient un personnage fascinant qui, dans l’Histoire politique de cette époque, est quasiment un cas. En fait, elle transcende ce cas pour qu’il devienne une caise ; et cela par cette conscience qu’elle avait de sa situation « éphémère ». Elle aura tout fait pour cumuler les traces visuelles (bientôt visibles) de ses « beaux moments de passage » ; et ces quelques 400 photographies d’elle en sonjt la preuve lumineuse. Il s’agit ici beaucoup plus d’une biopictura que d’une biographie.
L’essai Entendre la Castiglione veut présenter la « parla » de la Castiglione (sa voix visuelle) via une station iconographique précise devant rendre compte d’une prise de contact avec l’Histoire.

V.I.E. Voix, Image,  Écriture

Voici comment je décrivais cette œuvre en 1983.
« V.I.E. (Voix, Image, Écriture) is certainly the simplest work I have yet produced. Originally conceived as a conversation on the notion of identity, it is a visual essay  on the intimate perception oh hearing, a long radiophonic sentence of fixed images. Basicaly this is a work about voice and hearing ; a statement on conversation.The interaction we notice in it constitutes the very nature of the conversation, at once contrapuntal and stereophonic. I wanted to present life beyond all action. Here, the voices, pictures and manuscripts of the three women become three gestures and mouvements in a trialogue of secrets, silence and intimacy. Language and movement... the movement is created by speech and its distribution in space. An essay in which the appeal of distance and time is personified every action, every pause. The document and its source become one, and its sole effect on the process is its transmission ; displaced(5)

En 1983, après le Flaubert et la Castiglione, la voix, l’image et l’écriture m’obsédaient de plus en plus dans ma création. Lorsque le Artculture Resource Centre m’invita à créer cette nouvelle œuvre j’ai voulu présenter très simplement ce qui, pour moi, était à ce moment là, l’essence d’une personne : une photo d’elle, sa voix, son écriture manuscrite. Aussi, décidai-je de présenter ces trois documents individuellement, au mur de la galerie. Je mettrais en scène trois femmes de mon entourage. Pour chacune, il y aurait sa photographie, un magnétophone diffusant sa voix, une lettre écrite de sa main. Le contenu des deux derniers documents importait peu. J’ai demandé à chacune de ces femmes (dont ma mère) de choisir une photographie de jeunesse, de me parler de celle ci, puis d’écrire quelques mots à ce sujet. Une fois réunis, les neuf documents furent envoyés à Toronto et installés selon des indications très précises. 
À l’époque, je ne connaissais pas le texte de Verbi-Voco-Visual Explorations de Marshall McLuhan. C’est seulement à l’occasion du colloque d’Orléans que j’ai pu en prendre connaissance. 
V.I.E. est pour moi une sorte d’énigme. Je n’ai jamais pu voir cette exposition en 1983. À l’époque, il fut impossible de me rendre à Toronto. Je n’ai eu aucun commentaire, aucune photographie de l’installation ; rien, sinon le court texte mentionné plus haut et les trois photographies des femmes publiés dans la revue Parallelogramme annonçant l’exposition. Des années plus tard j’ai demandé à la galerie de me retourner l’œuvre. Seule deux photographies furent retrouvées. Aucune voix (cassette audio), ni écriture manuscrite (lettre). Vous devinez mon étonnement lorsque, près de 25 ans plus tard, madame Héliane Ventura m’invita à participer à ce colloque. Encore plus lorsqu’elle me dit que l’œuvre V.I.E.  l’avait inspirée.
Je n’ai guère réfléchit aux rapports entre la voix, l’image et l’écriture. Peut-être parce qu’ils traversent ce que je fais en création. Les images s’éloignent de plus en plus de moi (ou moi d’elles), les voix et la musique également. L’écriture garde toujours sa joie et son silence. Elle veille, me pousse à continuer ou à tout arrêter. Elle me fait lire et vivre des personnages, des concepts, des sensations surtout. Elle sommeille en moi. Parfois elle me raconte des images, des chuchotements inaudibles. Mais cela ne dure pas. Ou le temps d’une fidélité.
Cette Vie que je n’ai pu voir et entendre à Toronto, elle est là qui me fait signe parfois, qui me demande de l’écouter, de la regarder, de la lire ou alors l’oublier pour la recommencer, la reprendre, la réécouter. Flaubert est toujours mon compagnon de route. La Castiglione ne l’est plus depuis Berlin. Cela m’a fait tout drôle lorsqu’en l’an 2000, il y eut une grande exposition de ses photos (6). Une autre rencontre qui n’a pas eut lieu pour moi. Bien sûr, on m’en a parlé. La Castiglione reste un cas singulier dans l’histoire de la  représentation vue du côté du modèle. Il n’existe pas d’enregistrement de la voix de la Castiglione. Mais je l’imagine très bien devant un phonographe confiant quelques mots au cornet acoustique. La voix, l’image et l’écriture possèdent un pouvoir d’apparition extraordinaire. Jules Verne l’a très bien compris en écrivant son roman Le Château des Carpathes. Cet homme était un visionnaire. C’est par l’écriture qu’il nous a transmit ses visions. Tout comme Marshall McLuhan qui a su, par la voix, l’image et l’écriture, tracer les nouvelles voies de la communication. Des intuitions fulgurantes, des mots nouveaux, des concepts différents pour que la vie nous réinvente. Une voix dédiée à la peau errante. Une image pour clôre le temps. Une écriture dépouillée comme le système solaire. 

© Rober Racine

1 Pluralites 1980 Pluralités, avec les artistes : Mowry Baden, Iain Baxter, Pierre Boogaerts, Roland Brener, Stephen Cruise, Max Dean, Joe Fafard General Idea, Betty Goodwin, Garry Neill Kennedy, John McEwen, Claude Mongrain, Roland Poulin, Don Porch, Rober Racine, David Thauberger, Jeff Wall, Mia Westerlund, Alex Wyse. Sélection : Philip Fry, Willard Holmes, Allan MacKay, Chantal Pontbriand. Coordination : Jessica Bradley, conservatrice adjointe intérémaire, Art canadien contemporain. Galerie nationale du Canada, Musées nationaux du Canada, Ottawa, 1980. Lire le texte de Chantal Pontbriand, pp. 103-108.
2 On peut voir et entendre un extrait de cette lecture : Gustave Flaubert 1880-1980, Escalier Salammbô. Extrait d'un documentaire vidéo : Performance Art in Québec, program 3 : Rober Racine, réalisé par Tom Konyves, Productions AM Productions Inc. Vancouver, français, 60 mns, couleur. 1980 L'artiste nous parle principalement de ses créations autour d'Érik Satie (Vexations) , Gustave Flaubert ( L'escalier Salammbô) et le dictionnaire Robert (Le Parc de la langue Française).
3 Zola, Collection Génies et Réalités, Librairie Hachette, Paris, 1969, page 94.
4 En 1981-1982, je m’appuyais principalement sur le livre d’Alain Decaux, La Castiglione dame de cœur de l’Europe, d’après sa Correspondance et son Journal intime inédits, Paris, Perrin, 1953 (rééd. 1964) et de rares photographies trouvées dans des ouvrages généraux (dictionnaires, encyclopédies, livres d’histoire, biographies).
5 Parallelogramme, Volume 9, numéro 2, Décembre 1983-Janvier 1984, page 23. Publié en anglais. L’original en français est perdu.
6 La comtesse de Castiglione par elle-même, Sous la direction de Pierre Apraxine et Xavier Demange. Avec la collaboration de Françoise Heilbrun. Paris, musée d’Orsay. 12 octobre 1999 – 23 janvier 2000. Exposition organisée en collaboration avec la Fondation Howard Gilman, New-York.

V.I.E. Voix, Image, Écriture, Pratiques de la transgression dans la littérature et les arts visuels, sous la direction de Héliane Ventura et Philippe Mottet, Éditions de l'Instant même, Québec, Québec, 2009, pp. 193-202. 
Actes du colloque international "Les transgressions verbi-voco-visuelles." Faculté des Lettres, Langues et Sciences humaines. Université d'Orléans, France, 21 et 22 juin 2007.